La théorie du changement de l’Approche commune

La théorie du changement propre à l’Approche commune est fondée sur la conviction que la mesure d’impact peut être améliorée en gagnant en pertinence eu égard des organismes à vocation sociale (OVS). Pour que la mesure soit plus pertinente pour les OVS, il convient d’aborder la tension entre souplesse et uniformité. Les organismes individuels doivent être en mesure de mesurer ce qui compte le plus pour eux tout en veillant à ce que les réseaux d’organismes, les bailleurs de fonds, les subventionneurs et les investisseurs puissent également recueillir des renseignements sur l’impact collectif.

Nous pensons que pour résoudre ce problème, certains changements systémiques dans l’écosystème des organisations à vocation sociale sont nécessaires. En s’appuyant sur les travaux existants et en cours dans cet espace pour élaborer des normes qui équilibrent souplesse et uniformité, nous pensons que ce changement peut être réalisé.

L’Approche commune a élaboré quatre normes axées sur la communauté qui, selon nous, viendront en aide aux organisations à vocation sociale, à ceux qui les appuient et à leurs investisseurs, afin de trouver l’équilibre nécessaire pour que la mesure d’impact ait plus de valeur pour tout le monde. Nos normes ne visent pas à rendre la mesure plus rigoureuse ou plus précise, mais plutôt à la rendre plus utile, plus efficace et, finalement, plus axée sur les personnes concernées.

Apprentissage clé important sur les normes :

  1. Selon les recherches, et de façon quelque peu contre-intuitive, il faut de la souplesse pour permettre à une norme de survivre.
  2. Les normes sont des communautés, pas des documents. Les documents de normes deviennent rapidement obsolètes, mais tant qu’il y a une communauté engagée à rester alignée et à progresser ensemble, ces documents auront pour raison d’être de fournir des lignes directrices utiles qui vont évoluer.
  3. Rencontrez les gens là où ils en sont — assurez-vous qu’il est possible d’adopter la norme — et augmentez la rigueur par la suite.

Pour nous, un meilleur impact signifie « la prise de décisions, les modes de travail et l’affectation des ressources sont fondés sur les mesures sociales, environnementales et culturelles formulées par les personnes dont les vies sont les plus touchées, ce qui entraîne une amélioration du bien-être et de l’égalité, ainsi qu’une réduction de la dégradation de l’environnement. »

Nous avons emprunté cette déclaration de vision à nos amis de Social Value International pour signifier que nous partageons une vision commune avec eux. Nous avons ajouté l’expression en italique pour montrer ce que l’Approche commune espère ajouter à notre vision commune : une façon d’agréger les mesures sans perdre la voix — les articulations — de ceux qui sont les plus touchés.

La théorie du changement
Pour nous, un meilleur écosystème de mesure d’impact est celui qui peut équilibrer flexibilité et uniformité.
Équilibre entre flexibilité et uniformité
La mesure de l’impact est plus pertinente pour les organisations à vocation sociale.

  • Les organismes à vocation sociale font de leur pratique de la mesure d’impact social ce qu’ils doivent être, à des fins qui leur sont propres.
  • Les organismes à vocation sociale se sentent plus confiants dans la mesure de leur impact.
  • La mesure d’impact est plus en phase avec les perspectives de ceux dont la vie est le plus affectée.
  • La mesure d’impact semble plus facile et est plus efficace en termes de temps et de coûts.
Les bailleurs de fonds, les investisseurs et les réseaux peuvent tirer des enseignements d’un portefeuille d’indicateurs dissemblables.

  • La mesure d’impact est plus efficace pour apprendre et s’améliorer.
Hypothèses et conditions nécessaires :

Notre travail visant à améliorer la mesure d’impact pour les organisations à vocation social fait partie d’une histoire plus vaste qui concentre les voix des personnes les plus touchées par ces écosystèmes.

Nous comptons sur le fait que les organisations à vocation sociale choisissent de mesurer leur impact afin d’améliorer leurs opérations et d’avoir plus de portée positive, plutôt que de simplement répondre aux demandes de données des subventionneurs et des bailleurs de fonds. Un changement est nécessaire pour que les organisations à vocation sociale (OVS) soient habilitées à définir leurs propres indicateurs et paramètres – pas les normalisateurs, ni les investisseurs, ni les bailleurs de fonds.

Nous sommes attachés à la collaboration et à la compatibilité plutôt qu’à la concurrence. D’autres effectuent déjà ce travail; nous avons hâte de contribuer à ces efforts à leurs côtés.

Afin de véritablement centrer les personnes les plus concernées par la mesure d’impact, un changement de pouvoir du système est nécessaire. Nous collaborons pour concrétiser ce changement.

Notre travail à lui seul ne suffira pas à obtenir des résultats. D’autres choses doivent se produire. Nous comptons sur :

  • Les OVS qui déplacent leur suivi des incidences vers des logiciels spécialisés.
    Les bailleurs de fonds (en particulier les fondations et les gouvernements) poursuivent la tendance actuelle à être moins prescriptifs quant aux indicateurs à suivre et aux formats dans lesquels les données sont présentées.
  • D’autres normalisateurs poursuivent leur bon travail dans des domaines connexes. Nous avons toujours besoin d’objectifs mondiaux (tels que les objectifs de développement durable de l’ONU) et de conseils pour les entreprises qui ne sont pas à vocation sociale.
  • Le développement continu d’outils et de logiciels de mesure qui s’alignent sur les normes de l’approche commune et qui sont accessibles aux OVS.

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